Une envie = une émission ; faites donc pareil.
(merci archive.org)
ça vous prend vous vous y collez - oui, il y a de la vulgarité là où nous avons envie d'en voir (confer Betaversion)
A Rouffach, un village d’Alsace connu pour avoir été peuplé par les sorcières, se faisant le théâtre historique de lutte d’intérêts tragiquement nouées autour d’accusations et de procès, P-Node a rencontré Gabriel, le libraire de La librairie des possibles.
Fasciné par la trouvaille livresque, Gabriel nous fait suivre par la voix son chemin d’autodidacte d’abord passionné par la philosophie, jusque sur les salons du livre ancien et au « petit coin de la toile » que sa librairie occupe.
Comme aurait pu le faire Gaston Bachelard, nous vous invitons à explorer ce petit coin littéraire qui s’organise autour d’une dynamique de la trouvaille.
De l’éthique du libraire à la culture alsacienne, du basculement numérique de l’économie des indépendants aux relations avec les clients, du livre neuf, du livre « d’occase », de la pratique de la chine, de l’envie de dégoter à la volonté de permettre aux autres de dénicher ; une émission qui vous invite à explorer en compagnie de René d’Alsace, une suite radiophonique de Camille Schneider fraîchement trouvée.
1 – Devenir libraire… parcours d’un autodidacte passionné par la chine de livres anciens.
La bibliophilie de Gabrielle nous fait d’abord voyager de Nancy à Rouffach, en passant par Paris, avec le premier achat d’un livre de Romain Gary, signé par l’auteur, au temps où il « se faisait encore discret ».
2 – Proposer un commerce de livres anciens.
Travailler avec le livre ancien ou le livre neuf : quelle différence ? Une dynamique de la trouvaille.
« Il peut arriver qu’on tombe sur un truc extraordinaire. Evidemment, dans la libraire de livre neuf, il y a des sorties attendues, des choses comme ça qui peuvent être très excitantes aussi mais… je trouve que la librairie d’occasion, c’est plus une aventure ».
3 – Devenir la librairie du « petit coin de la toile » : trouver sur le net.
Nous abordons le phénomène de digitalisation des librairies indépendante, un virage amorcé dans les années 2000 et accentué pendant le confinement.
Gabriel aborde aussi l’apriori négatif sur le déplacement du marché vers les espaces numériques.
Trouvaille : ce qui peut faire changer les choses pour quelqu’un.
Le livre comme objet.
« Il y a toute sorte de recherches », de la part des clients, et « c’est la différence entre le bouquiniste et le libraire de livres anciens ».
4 – Le travail du libraire : un rapport à l’autre, le choix.
Incursion de René d’Alsace, Suite radiophonique de Camille SCHNEIDER.
Un travail autour de plusieurs espaces : vente en ligne, espace de stockage… et dehors ! La vente sur les salons de libraires, marchés et brocantes. Gabriel présente vers la philosophie, la littérature, les livres régionaux… il vend sur un territoire numérique et régional.
« Être libraire, c’est faire des choix. C’est la différence avec le fait de vendre des livres. Vendre des livres, c’est prendre ce qu’on a trouvé et tout présenter. Être libraire, c’est faire des choix : montrer ce qu’on veut mettre en avant, de diriger la vente, le lecteur éventuel vers quelque chose qui pourrait l’intéresser. »
Questionnement autour du numérique : la pandémie à créer une prise de conscience et l’envie d’un retour à une relation plus directe avec le libraire.
5 – Littérature régionale : le rapport à la culture alsacienne, le rapport à l’Histoire
La recherche des alsatiques, qui a un côté chasse au trésor pour le libraire et pour le client.
L’attachement à l’histoire local est fort en Alsace, et ces documents sont recherchés. Par exemple, la littérature sur les orgues d’Alsace…
6 – Les relation entre libraires
Il existe des solidarités et de la concurrence.
Gabriel nous parle de l’association Autour du livre, qui organise plusieurs marchés et évènements autour du livre en Alsace (https://www.autourdulivre.eu/).
Lectures de poèmes de René d’Alsace.
7 – Sur le personnage : Gabriel
Exploration de la collection de disques de Gabriel et derniers blablas sur L’éthique de Spinoza, le style de vie du libraire… sur le fond d’une écoute d’un vinyle de Léo Ferret, « La violence et l’ennuie », dégoté dans l’étagère de Gabriel.
Déjà mentionné à plusieurs reprises, cet ouvrage fait scandale au sein de Pi Node. Il étale sa culture radiophonique là où tout le monde pensait défricher (sauf tout le monde). Lire : Radiotext(e), éditions Semiotext(e). Ensuite faut chercher. Papagaï de la chance, il a un ami qui s'appelle VuK et qui a pensé à lui en lui offrant ce bouquin (en papier tu vois le genre hein). Dans le genre Mahomet et Charlemagne... Ce soir c'est Kurt Schwitters et son affaire de géant radiophonique,frère du nain radiophonique. Qui gagne ? Un peu l'histoire des postes DAB+.
Simple initiative. Après avoir été sollicité pour l'action « jennuielecsaenproposantunprogrammeendab+metropolitainavecradioïdeetdescopains », le Ravi est apparu comme un médium beaucoup plus intéressant.
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